L’expressionnisme :
Michel de Guelderode :
Œuvres principale : récits et nouvelles (Sortilèges)
Théâtre (Escurial / Magie Rouge)
Caractéristiques du théâtre de Guelderode :
• goûts pour les œuvres lié à la patrie : lié a son passé flamand, au passé breughélien et au lié à des allusions bibliques.
• Intérêt pour l’inconscient et l’insolite
• Refus des règles : tous les genres sont mêlés en un spectacle total
• Importance de la mise en scène : bruitages, costumes, lumières, personnages,-foules…
• Langue rabelaisienne et baroque : entrechoquements, accumulations, mélange de vocabulaire très relevé et de vocabulaire « puant », grossier voire scatologique.
• Personnages parodiques et caricaturaux : influence de Jarry, de Charlie Chaplin et du théâtre de marionnettes. Tous ses personnages sont des ratés, des dégénérrés, ou des masques, des marionnettes et jouent entre eux la comédie sur scène.
théâtre est difficilement classable se situe dans le carnavalesque mais aussi influences du surréalisme, du symbolisme, du dadaisme …
« ESCURIAL »
Le fripon divin :
• Folial :
- humain (1e partie du jeu)
- roi (comédie +réalité)
- animal (araignée – chien – gorille)
- moins qu’un animal : il lui arrive de perdre conscience : seuls ses mains agissent seules !
• Roi :
- plus qu’un humain habituel dans son rôle de roi monstrueusement intelligent
- humain (début de la pièce et a certains moments du jeu)
- animal (bouc…)
- ignoble à certains moments
- véritablement fou ?
les 2 perso sont interchangeables. Ils sont tous les 2 fripons divins. Ils pourraient tout 2 être la mauvaise conscience de l’autre, ce qui les remets chacun en question.
La mort de la reine :
• causes de la mort pour Folial :
- les espions
- l’atmosphère nocive du palais
- le manque de contact (elle est enfermée dans ce palais)
• causes de la mort pour le roi :
- elle n’a pas voulu l’aimer
- elle est tombée amoureuse de Folial, c’était un amour interdit, la transgression la tuée
- elle a été empoisonnée
• nb : toute cette pièce pourrait être symbolique.
Folial pourrait être l’allégorie de la jeunesse du roi et le roi ce qu’il est devenu à cause de l’exercice du pouvoir. Le roi a tué en lui la capacité d’aimer ; la reine l’aimait tel qu’il était avant et ne l’aime plus maintenant ; donc le roi va l’empoisonner.
La disparition de Folial :
• causes de sa mort :
- en jouant, folial ne se contrôle plus il montre qu’il veut tuer le roi, le remplacer.
- Folial, miné par le chagrin, n’arrive plus à jouer correctement le roi ne l’apprécie plus et le fait supprimer
- Folial semble avoir été vampirisé par le roi.
En quoi le roi est-il un acteur ?
Début : il imite le moine a sa perfection
Le jeu de folial : au départ le roi suit Folial puis il le mène. Il joue au moins aussi bien que le fou et le dépasse même, puisqu’il reste tjrs conscient.
Fin : il joue a nouveau la comédie
Ensemble initial :
- thème de la mort
- le roi veut rire (a besoin d’un fou pour le dérider)
- le roi a encore besoin d’autrui, il est encore humain
- l’amour existe encore dans le palais.
Les allégories :
- la mort et la folie règne sur le palais
- Folial est le fou et la mort le frappe
- Le roi se donne la mort et se révèle fou
- La reine meurt des deux, de leur action conjointe
Aspect tragique de la pièce :
1) règles des 3 unités : unité de lieu et d’action sont appliqués / unités de temps est incertaine
2) règle du vraisemblables : oui tout est possible
3) règle de la bienssaillance : non appliqué, non dans le langage ni dans les situations
4) actions réduites : non appliqué, les personnages agissent beaucoup
5) jamais de scène vide : appliqué la scène n’est jamais vide
6) sujet célèbre ? non
7) intrigue et dénouement tragique : l’intrigue et la fin sont tragiques. La fin est tragique pour la reine et pour le fou mais ils sont partiellement responsables.
c’est une tragédie mais pas une classique.
Aspect carnavalesques de la pièce :
• élément clés, l’ambiance, le dédoublement sont bien appliqués le roi et le fou échange leur rôle, chacun est à la fois royal et fou.
• A) le renversement : - profanations : oui (ex : l’attitude du roi vis-à-vis de la mort, le refus de cérémonie) – infractions aux règles : l’échange des rôles, la reine et le fou qui sont amoureux, le roi menacé par le fou.
• B) la mésalliance : interne : oui, le roi est fou / le fou est trop censé / frippon divin et externe : oui, le roi et la reine ne s’accorde pas à cause des sentiments /la reine et le fou à cause des différence social et le physique.
• C) 1 – oui, parodie de tragédié, le roi qui venge son honneur est grotesque et vulgaire 2 – oui, les styles sont mélangés, l’image de l’homme éclate, Folial pourraient être le même personnage qui a éclaté.
• D) la vie sociale vue comme un théatre : oui
La mort met les 2 perso sur le même plan
Oui, le roi rigole de la mort à la fin
Oui, la folie est des grds thèmes de la pièce
Oui, grottesque tt le temps
Oui, passion qui va jusqu’à la mort pour la reine et le fou
Oui c’est devenu imprévu
pièce est complètement carnavalesque
Le fripon divin :
Origines :
C’est le héros d’un cycle mythique des indiens d’Am2rique du nord. Il est a la fois divin, humain et infrahumain. Il est parfois humain normal avec des qualités surhumaine et est vénéré comme un dieu. Mais il est stupide.
Interprétation du FD par Jung :
Le fripon divin pour Jung c’est ce qui montre au gens civilisé une image de leur inconscient. Le FD remet en question le moi conscient et l’ordre établi.
Ceci pousse a réfléchir et a se remettre en question.
Le FD en littérature (d’après Barthine) :
En littérature le FD est un étranger au monde ou il vit. Il pratique une certaines dérision qui permet de dénoncer les stéréotypes, les manies inutiles, les situations fausses,…
Il incarne tjrs des bouffons des fou ,sot, idiot, étranger,….
Le bouc émissaire :
Dans nos sociétés quand il y a un problème on cherche un bouc émissaire pour retrouver le bonheur. Comme dans les sociétés primitives avec les rituels (on sacrifiait une victime pour se racheter auprès du dieu)
- dans escurial : bouc émissaire = la reine car elle ne connaît personne et ne ressemble à personne. Le fou l’est moins pcq il a tenté de tuer le roi (moins innocent)
[b]
Existentialisme (camus):
Biographie :
- fils d’ouvrier, passe son enfance en Algérie (colonie française)
- orphelin du père, il doit exercer divers emplois pour suivre ses études de philosophie
- il ne les achève pas à cause de la tuberculose
- il anime une troupe de comédien pour qu’il écrit ou adapte des pièces
- pendant toute l’occupation il milite dans un groupe de résistant
- jusqu’en 1947, il dirige un journal
- entre 1947-54 il se consacre entièrement à la littérature puis il revient partiellement au journalisme
- il reçoit le prix Nobel en 1957
- 1960 : meurt (accident de voiture)
Oeuvres principales :
2 cycles principaux :
- cycle de l’absurde (l’étranger) (Caligula) (le mal entendu) (le mythe de Sisyphe)
- cycle de la révolte humanitaire (la peste) (l’homme révolté) (les justes)
Existentialisme :
« L’existence précède l’essence » l’homme existe puis il construit son essence en tant qu’être humain, par chacune de ses actions. L’homme est responsable de chacune de ses actions donc de ce qu’il est devenu à la fin de sa vie.
Les grands auteurs : Sartre, Camus, = athées Mourier, Marcel = chrétien
Origines du mouvement :
L’angoisse d’exister :
• fin du 18ème siècle : préromantisme : avec rousseau réapparaissent dans la littérature française le prima du moi et de la sensibilité sur la raison. Le problème des rapports entre la conscience et l’existence, et que le « fait d’exister » devient source de joie ou de souffrance pour cette conscience.
• Fin 18 début 19 Siècle : le sentiment de l’existence devient malaise et insatisfaction chez la plus part des écrivains. Le malaise de vivre devient donc ennui existentiel : la génération romantique l’appelle mal du siècle.
• Milieu 19 Siècle : le malaise de l’existence devient aussi un sujet de méditation pour 2 philosophes étrangers (Schopenhauer et Kierkegaard) pour S. le « vouloir vivre » est à l’origine de tout comportement humain. L’homme doit donc renoncer à vivre non par le suicide mais par la chasteté et l’ascétisme, pour atteindre un état d’indifférence ou nirvana. Et pour K. le malheur de l’homme vient de ce qu’il est une synthèse du fini et de l’infini.
L’absurdité d’exister :
• 20ème siècle :
- l’influence de Kierkegaard se fit surtout sentir au 20 S : elle est une source de l’existentiellement chrétien. Sartre a repris certaines de ses analyses (l’angoisse et la solitude)
- les racines philosophiques de l’existentialisme sont antérieures à la deuxième guerre mondiale. on ne peut pas comprendre l’existence grâce à la raison.
- D’autres écrivains comme Becket crée un monde de désespoir.
La philosophie de camus :
Conception de l’art et le rôle de l’écrivain par camus :
Pour Camus l’art permet d’être au niveau des autres. C’est un moyen d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes. Idée de l’écrivain engagé
Il oblige donc l’artiste à ne pas s’isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle. (L’artiste n’est pas un homme seul)
L’artiste doit se soumettre au service des plus petits et pas des plus grands.
L’artiste se justifie par rapport à la communauté dans laquelle il est.
Comment prend t’on conscience de l’absurde :
- l’absurde est présent dans la vie de tous les jours, une vie dont la monotonie se comprend mal.
- L’absurde saisit également la conscience de l’individu dés l’instant où il se sait incapable d’échapper au temps.
- L’homme est également un être absurde devant la certitude de la mort. Pourquoi vivre si tout peut disparaître en un seul instant.
- L’univers est incompréhensible à l’homme alors que son exigence fondamentale est de comprendre. le rapport de l’homme à l’univers est donc absurde.
3 solutions :
- la première est logique c’est le suicide
- la deuxième est l’espoir
- la troisième : camus refuse volontairement ces deux premières solutions qu’il considère comme une abdication. Il faut vivre,. Cet héroïsme sera la révolte.
La révolte : ce qu’elle est/ ce qu’elle n’est pas précisément :
- une révolte consciente et sans espoir
- elle n’est pas violente
- elle n’est pas révolutionnaire
- c’est une attitude devant le désordre de la vie
- c’est une crise de conscience, qui exige la vie dans le bonheur et dans l’amour.
- Elle n’est pas absolue : quand on veut trop le bien on en arrive à faire naître le mal. L’homme doit être conscient de ses limites
- Elle n’est pas négative : elle défend dans la vie ce qui mérite d’être défendu : l’amour
- C’est la conséquence de l’absurdité. Il ne s’agit pas de dégoût. La révolte est positive, engagée pour des valeurs telles que l’amour, l’amitié, la communication avec autrui.
LES JUSTES :
Grand thèmes :
• la justice et ses ambiguïtés :
ce thème est une vraie obsession chez camus. La justice peut satisfaire la liberté individuelle comme si opposé. Camus a tjrs eut peur de ses excès. Il a tjrs défendu à coté de la justice d’autres valeurs que la justice menaçait elle-même. Camus s’oppose donc à la violence aveugle des révolutionnaires. Il ne faut pas dépasser les limites.
• la mort et la vie
- la violence / la mort : ceci est très important dans les œuvres de camus. Chacune comporte le récit d’un meurtre. Pour camus l’homme est tantôt victime, tantôt bourreau et surtout l’un et l’autre. Tuer c’est perdre sa jeunesse jusqu'à sa propre mort qui est un retour à l’enfance.
- Le respect de la vie : les premier héros de camus était différent à la mort d’autrui ensuite ils surmontent cette logique nihilistes et la vie devient la valeur essentielle dans ses œuvres.
• innocence et culpabilité
Tout le monde est coupable sauf les enfants, c’est pourquoi, leur douleur et leur mort sont scandaleux. Ceux-ci explique aussi pourquoi camus a choisi Yanneck pour héros. C’est un des rares révolutionnaires pour qui la fin ne justifie pas les moyens.
• le bonheur sur la terre
Camus est athée, il se dit même allergique à la religion, pour lui le bonheur est donc sur terre mais il le met rarement en scène dans ces œuvres. Pour beaucoup de critiques littéraires, camus est quand même influencé par la religion. Certains aspect de la pièce font pensé aux évangiles.
Monde impur monde sauvé
Meurtre sacrifice d’un pur /
Ce schéma ressemble à celui de l’évangile, mais ici ce n’est vrai que dans les paroles, en apparence dans les mots de Yanneck puisqu’il prétend racheter son crime. Il est trop orgueilleux il se juge lui-même.
Pourquoi els justes ?
- ils combattent tous l’injustice
- il accepte de payer pour ce qu’ils ont fait
- ils pensent être des terroristes justes. Ils défendent une bonne cause.
Yanneck et Stéphane :
Tout deux veulent la justice et sont révoltés :
• Yanneck
- aime la vie le bonheur la Russie la poésie
- l’honneur passe avant tout et même avant la justice
- il est croyant mais refuse la religion
- il veut réaliser le bonheur sur terre (il oublie dieu pour sauver l’homme)
• Stéphane
- aime plus la vie
- il n’y a plus que de la haine en lui
- il ne croit en rien
- il veut tout détruire, pour lui la fin justifie les moyens, tout est permis pour aboutir a la justice et celle-ci est au dessus de la vie.
- Aime plus son pays et n’espère plus rien ici bas pour lui-même
Dans la cellule :
Yanneck discute avec 3 personne :
-Foka : pourait symbolisé le corps
-Stourakov : la raison
-La grande duchesse : l’âme